aernout-overbeeke

Poème de janvier

L’enfant prend fuite méridien planté dans l’hiver nos abîmes recouverts ta brûlure sur mon front je ne sais plus très bien nous y voilà à l’heure où rien ne règne dix fois plus grands

Aernout-Overbeeke-09

L’étoile la plus fade

En mes douceurs insoupçonnées ma saison morte entrouverte j’accueille des passants, des nomades doux parfumeurs désenchantés je ne suis entre tous qu’une escale une vieille gare abandonnée Je suis l’étoile la plus fade celle qui survit les doigts sans bagues le vague à l’âme, l’amour vague je cueille la nuit des bouts d’été le coeur…