L’instant d’après
Sans savoir l’heure qu’il est sans savoir qu’il est trop tard qu’au bout d’elle-même tout s’arrête que sans cesse tout s’éteint son cœur au-devant fermant le pas à l’instant d’après Elle a tout d’un oiseau
Sans savoir l’heure qu’il est sans savoir qu’il est trop tard qu’au bout d’elle-même tout s’arrête que sans cesse tout s’éteint son cœur au-devant fermant le pas à l’instant d’après Elle a tout d’un oiseau
Flancs ouverts la douleur me lèche en un déploiement d’oiseaux tout entière je me blesse pour que tu restes au monde
La vanille de sa voix sur ma joie immobile à l’étroit dans mon reflet stérile je ne suis belle pour personne les siècles engouffrent mon ventre froid je remets mes émois à l’automne et à l’aube qui me boit