Peaceful-Warrior

Peaceful Warrior

Encore une fois, j’avais tort, et je me suis engagée dans un sentier qui n’est pas le mien. Qu’est-ce qui me pousse donc à vouloir contrôler l’avenir, à renifler chaque poussière du passé? Je suis d’une impatience maladive et d’une curiosité pour le moins… passionnée. Faire confiance. Lâcher prise. « Lâcher prise, c’est accepter cet instant,…

Leaning Into The Wind

Maintenant, l’amour

Tes veines contre ma peau d’impatience le souffle décousu d’une nuit trop courte douter savoir enfin et le cri du corbeau perché sur l’épaule de la montagne un silence fauve de fantasmes maigres et rompus tu laisses mon cœur à manger aux oiseaux

hartwig-kopp-delaney

Déserte

Ne me laissez pas seule contre l’effluve des glaces qui s’amalgame au silence dites-moi que j’existe ma fureur reposée des humiliations de l’exil

La-femme-est-l-oiseau

L’instant d’après

Sans savoir l’heure qu’il est sans savoir qu’il est trop tard qu’au bout d’elle-même tout s’arrête que sans cesse tout s’éteint son cœur au-devant fermant le pas à l’instant d’après Elle a tout d’un oiseau

Fragments-du-passé

Le cœur des gens est un zoo la nuit

Vous arrive-t-il de vous demander si vous connaissez vraiment votre entourage? Si ces gens sont réellement tels que vous les percevez, ou croyez les connaître? Et que savent-ils de vous, au-delà de ce que vous voulez bien leur partager, au-delà de votre capacité à exprimer tout ce que vous êtes? Et puis, d’abord, qu’est-ce que…

Redoutable

  La mer décharge son mouvement sur mon trouble millénaire broyant de ses mains lourdes mes victoires incertaines m’effaçant dans un brouillard liquide redoutable

femme-indigene-bresil

Indigène

Mille courbes dans l’espace ont le goût salé de mon enfance le zeste des pluies les ramène en porte-bonheurs sur ma peau je suis indigène octobre remue en moi la terre fugace des premiers pas ce refuge muré d’opales où tes mains attendent de me voir naître sous l’écorchure des lilas imprégnés dans ma vie…

aernout-overbeeke

Poème de janvier

L’enfant prend fuite méridien planté dans l’hiver nos abîmes recouverts ta brûlure sur mon front je ne sais plus très bien nous y voilà à l’heure où rien ne règne dix fois plus grands