Si j’écrivais un grand poème
sur une femme endormie
aux longs doigts courant vers la mort
alors que tu glisses vers elle
et la revêts de ton pouls
Si j’écrivais pour vous suspendre
sous la peau étanche des secondes
qui martèlent le sol
jusqu’au vide
Si j’écrivais comme on s’incline
devant vingt années qui se renversent
pendant que tu fixes à ton corps
cette femme qui s’endort
dans le ventre de l’ours
j ‘aime particulierement ce poème.. les images qu’il fait naître en moi sont d’une beauté…… de cette splendeur desesperée qui fait que nos coeurs amoureux saignent encore et toujours..
Oh merci! 🙂 Le vaillant amoureux est resté auprès de son aimée jusqu’à la fin. Ce poème est un hommage à leurs derniers instants.