Endormie
recouverte de ta nuit polaire
à couper le souffle
je ne suis plus
qu’une main ouverte
sur les âges
un élan d’oubli
trouée
déportée de ma vie
fugitive sur ta peau
dépouillée
ma chair écarlate
je cède en un cri
rugissante de certitudes anciennes
ton amour s’expulse
de mon corps
me lacérant
de son pardon
je suis
je respire à nouveau
intacte
rescapée
de nos étreintes
à mon réveil
les oies blanches
ont tracé
des ébauches de lumière
Ça me touche profondément.
Oh merci, contente que tu aimes! 🙂