Rousse valse
tiédeur dansante
d’un songe contre mon sein
amour au sourire virtuose
nos heures froissantes où flambent
l’automne et ses douceurs pluvieuses
Creuse ma blancheur tendre
équateur aux mille ombres
que je te reconnaisse enfin
toi qui peuples mes visages
Comble en moi
le vertige de la terre
essouffle ma joie
qu’elle se berce de silence
en une valse nombreuse
Tu sculptes les mots.
C’est la seule magie que je connaisse. 🙂
Juste avant que je bascule
—
Je t’attendais, sous décembre,
Au bord du ravin
Un cri, une faim,
Quand le désir se cambre.
Je t’attendais , au bord de la falaise,
A la verticale des frissons interdits,
Et ces orages , étalant leur poids de pluie,
De la nuit, une parenthèse.
Au loin la mer ondule, et se dresse,
Ainsi un mur liquide,
Parcouru de vagues , comme rides,
Le frisson de ta peau, sous la caresse.
Elle, sous le vent, ondule,
Le grain de ta peau, endormie,
A l’orée de l’accalmie,
Juste avant que je bascule .
–
Encore une fois, wow! Merci pour ces vers inspirés. 🙂