Intervalle

The-Mannequin-Series-Jerome-Abramovitch

The Mannequin Series, Jerome Abramovitch

Rousse valse
tiédeur dansante
d’un songe contre mon sein
amour au sourire virtuose
nos heures froissantes où flambent
l’automne et ses douceurs pluvieuses

Creuse ma blancheur tendre
équateur aux mille ombres
que je te reconnaisse enfin
toi qui peuples mes visages

Comble en moi
le vertige de la terre
essouffle ma joie
qu’elle se berce de silence
en une valse nombreuse

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4 réflexions sur “Intervalle

  1. Juste avant que je bascule

    Je t’attendais, sous décembre,
    Au bord du ravin
    Un cri, une faim,
    Quand le désir se cambre.

    Je t’attendais , au bord de la falaise,
    A la verticale des frissons interdits,
    Et ces orages , étalant leur poids de pluie,
    De la nuit, une parenthèse.

    Au loin la mer ondule, et se dresse,
    Ainsi un mur liquide,
    Parcouru de vagues , comme rides,
    Le frisson de ta peau, sous la caresse.

    Elle, sous le vent, ondule,
    Le grain de ta peau, endormie,
    A l’orée de l’accalmie,
    Juste avant que je bascule .

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