Leurs poings
chargés de plomb
peuplés de sang
éparpillés
dans l’étroitesse des amours absents
s’exhibent
avides d’éclat, défaits
cloués à la paroi
des limbes qui me bardent
un sourire pour toute lumière
chargée à blanc
je me tue pour leur survivre
et la pointe du jour m’emporte
plus neuve qu’aucune naissance
la colère liée au poing
le vertige du déclin
délestés comme des corps qui éclatent
avalés par l’asphalte qui les remet au monde
Très beau texte, – je me verrais bien, si vous me le permettez, le re-publier sur mon blog… bien à vous…
RC
Merci beaucoup! 🙂 Tout le plaisir serait pour moi!