Il a retiré
une à une
les étoiles d’elles
forant au plus secret de l’ardoise
là où l’instinct du temps intact
soulève l’arabesque des corps
J’ai le vertige de toi mon amour
le vertige de ton amour qui me porte comme un fruit
non loin mes soeurs
s’allongent
une à une
sous le faix
sanglées
balafrées de part en part
escortées hors du champ
en un grand vacarme qui dure
Oh! combien de femmes mon amour combien
sont tombées sur les dalles
ce jour où un homme
armé de sa propre fin
condamna quatorze d’elles
à lui tenir la main
Je me permets de rebloguer…
Merci infiniment d’honorer la mémoire de ces femmes! xx
Normal 😉
http://wp.me/sE9rm-demain
A reblogué ceci sur Un autre pavé dans la mare.
merci pour ce bel hommage…
je fais silence, vraiment,